Mardi 26 mars, pour clôturer la semaine « Faites la fraternité », la Ligue de l’enseignement 62 organisait en partenariat avec le cinéma Les Étoiles de Bruay la Buissière, Terre d’errance et Ecosophia, une soirée projection et théâtre forum autour du documentaire Grande-Synthe de Béatrice Camurat Jaud.
La soirée a été riche en échanges et en interventions.
Max est un gilet jaune mort-né. Il n’a pas eu le temps de manifester sa colère contre l’injustice sociale que la répression judiciaire lui a ôté toute envie de contestation.
Alors qu’il se rendait à la manifestation parisienne du 8 décembre, il est arrêté, mis en garde à vue, jugé en comparution immédiate et condamné à quatre mois de prison ferme à la maison d’arrêt de Nanterre, pour participation à une bande organisée ayant des visées violentes.
C’est un festival de documentaire d’auteur social et politique qui prend place au LAG de Liévin (23 avenue Jean Jaurès) les 5 et 6 avril. Pour retrouver le programme : cliquer ici
En clôture, venez découvrir le film Entrée du personnel le samedi 6 avril à 17h30, en présence de sa réalisatrice Manuela Frésil.
Dans ce film, la réalisatrice nous montre les conditions de travail d’ouvrières et ouvriers des abattoirs.
Manuela Frésil nous parle de son film dans l’interview ci-dessous :
C’est un festival de documentaire d’auteur social et politique qui prend place au LAG de Liévin (23 avenue Jean Jaurès) les 5 et 6 avril. Pour retrouver le programme : cliquer ici
Venez découvrir le film Dernière pêche le samedi 6 avril à 14h, en présence de son réalisateur Baptiste Janon.
Dans ce film, le réalisateur rencontre des personnes venues pêcher à côté de la centrale nucléaire de Gravelines.
Baptiste Janon nous parle de son film dans l’interview ci-dessous :
Le Haut Conseil à l’Égalité a publié en début d’année le premier état des lieux sur le sexisme en France, avec pour sous titre : une tolérance sociale qui persiste. Le sexisme est ici d’abord défini comme idéologie dangereuse inscrite dans une organisation sociale à domination masculine, avant d’être analysé statistiquement par deux de ses manifestations les plus tolérées : l’humour et l’injure.
On y apprend par exemple qu’un sketch sur deux (sur un échantillon en 2017) comporte un ressort humoristique sexiste, ou que sur 1,2 million de femmes victimes d’injures sexistes gratuites, seul 2,9% ont porté plainte, aboutissant à 4 condamnations en 2017.
On en parle avec Pauline Benedetto, juriste au CIDFF, Centre d’Information du Droit des Femmes et des Familles d’Arras.
C’est un festival de documentaire d’auteur social et politique qui prend place au LAG de Liévin (23 avenue Jean Jaurès) les 5 et 6 avril. Pour retrouver le programme : cliquer ici
Venez découvrir le film Saule Marceau le samedi 6 avril à 16h, en présence de sa réalisatrice Juliette Achard.
Dans ce western, la réalisatrice film son frère devenu paysan éleveur dans le Limousin.
Juliette Achard nous parle de son film dans l’interview ci-dessous :
Retour sur la grève de ce mardi 19 mars (entre 130 000 et 300 000 personnes partout en France selon les sources). Nous étions dans le cortège de la manifestation à Lille.
C’est un festival de documentaire d’auteur social et politique qui prend place au LAG de Liévin (23 avenue Jean Jaurès) les 5 et 6 avril. Pour retrouver le programme : cliquer ici
En ouverture, venez découvrir le très beau film Les deux visages d’une femme Bamiléké le vendredi 5 avril à 20h30, en présence de sa réalisatrice Rosine Mbakam.
Dans ce film, la réalisatrice revient au Cameroun, son pays d’origine, pour y filmer sa mère, sa communauté et son fils.
Rosine Mbakam nous parle de son film dans l’interview ci-dessous :
Le 8 mars dernier, journée de lutte pour le droit des femmes, Bernadette Gruson jouait son spectacle Quelque chose à l’espace culturel La Gare de Méricourt. C’est un solo qui oscille entre la Sex History de l’humanité, les mythes, les fantasmes et son histoire intime, les règles, la découverte de la sexualité, la jouissance, les injonctions sociales qui codifient l’amour dès le plus jeune âge. Un grand écart, entre punchlines incisives et pirouette en rollers, entre philosophie et humour, entre féminisme et plaisir solitaire. Et oui, tout cela est compatible.
Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ?
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance.
Pour aller plus loin que la quatrième de couverture de ce livre Face à l’effondrement, militer à l’ombre des catastrophes, un entretien avec son auteur, Luc Semal.