Les cheminot.e.s sont-ils ou elles payé.e.s double pour faire la grève simplement parce qu’ils et elles représentent l’un des derniers bastions de résistance dans les conflits sociaux?
Ont-ils ou elles plusieurs bras pour parvenir à conduire un train sans mettre en danger les usager.e.s, ce qui justifierait par ailleurs leurs privilèges?
Est-il vrai que le salaire minimum d’un cheminot est de 3 500 euros en début de carrière et qu’il est garanti à vie ?
Le statut des cheminot.e.s se transmet de génération en génération ?
Est-ce exprès, pour narguer le reste de la population qu’ils et elles font arriver les trains avec dix minutes de retard et qu’ils et elles font grève une fois par an?
Devraient ils-elles enfin, faire preuve de plus solidarité et abandonner les avantages liés au condition de travail pour s’aligner sur les travailleurs les plus précaires du privé?
Sur le retour de l’assemblée générale des cheminot.es à la gare de Béthune, une discussion à brûle pourpoint avec Aymeric, conducteur de train à Lens.