Le 8 mars dernier, journée de lutte pour le droit des femmes, Bernadette Gruson jouait son spectacle Quelque chose à l’espace culturel La Gare de Méricourt. C’est un solo qui oscille entre la Sex History de l’humanité, les mythes, les fantasmes et son histoire intime, les règles, la découverte de la sexualité, la jouissance, les injonctions sociales qui codifient l’amour dès le plus jeune âge. Un grand écart, entre punchlines incisives et pirouette en rollers, entre philosophie et humour, entre féminisme et plaisir solitaire. Et oui, tout cela est compatible.
Un vent de collapsologie souffle aujourd’hui sur l’écologie politique. Le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources fossiles, l’érosion de la biodiversité, la prolifération nucléaire se poursuivent, année après année, décennie après décennie. L’effondrement n’est-il pas la fin logique de cette fuite en avant ?
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance.
Pour aller plus loin que la quatrième de couverture de ce livre Face à l’effondrement, militer à l’ombre des catastrophes, un entretien avec son auteur, Luc Semal.
À l’origine du projet, la mairie de Loison-sous-Lens veut créer une zone de maraîchage biologique dans une éco-cité qui intègre une école primaire. À terme la production de légumes sera vendue via une AMAP et alimentera la cantine scolaire. Le vendredi 8 et le samedi 9 mars, le premier chantier participatif a eu lieu où des sympathisant.es ont planté 1000 arbres d’espèces variées pour former une haie.
Jonathan Bétermier, le maraîcher, nous raconte le parcours jusqu’à ce premier coup de bêche et Serge Ravaut, chef de projet à la commune nous explique la genèse de ce projet.
Ce projet est soutenu par l’association Terre de liens pour l’acquisition de la parcelle de 2,3 hectares. Une campagne de dons est en cours pour financer l’achat de cette terre.
Le mardi 5 mars Micros-Rebelles s’est rendu au LAG de Liévin à un apéro-formation proposé par le GRDR, Lianes Coopération, La Ligue de l’Enseignement et la Plateforme de soutien aux migrant-es.
Cette soirée avait pour but de mettre en avant l’histoire des migrations sur le bassin minier pour construire un discours positif à travers des outils et méthodes de travail collectives.
Rencontre avec des participant-es et des organisateur-rices de cette soirée
Lorsque l’on discute avec les gilets jaunes sur les ronds-points ou ailleurs, on entend souvent que le mouvement n’en est qu’à ses débuts. Mais de quoi est-ce alors le commencement ? D’une marche révolutionnaire, dont les manifestations de l’hiver ne sont que les prémisses? D’une repolitisation des classes populaires qu’on a voulu réduire au silence et à l’invisible et qui aujourd’hui se montrent en jaune fluo et libèrent la parole ? D’un processus de socialisation des plus élémentaires et efficaces autour d’un feu de palettes ? Du renouveau d’une solidarité qui trouve sa source dans une cabane ? D’une conscientisation grâce à l’échange collectif d’informations et à la stimulation de l’esprit critique au bord d’un carré de pelouse ?
Sans doute tout ça en même temps. C’est ce qui ressort de notre discussion avec Joëlle au rond-point d’Eleu-dit-Leauwette.
Dans le cadre de la construction d’une campagne de sensibilisation autour de l’illettrisme mise en place par l’UDAF62, les enfants du café associatif Ninokid à Liévin ont réalisé une séquence sonore sur ce sujet encore tabou.
Il s’agit d’une brève création sonore où l’on entend des extraits de témoignages enregistrés lors d’ateliers du Programme de Réussite Éducative à Béthune, des enregistrements et des extraits d’un reportage réalisé au café par les enfants.
2019 verra le second budget citoyen du Conseil Départemental. Actuellement, des ateliers, intitulés comptoirs à initiatives citoyennes, ont lieu pour permettre d’étoffer son projet et de se conformer aux pratiques de l’économie sociale et solidaire, pour tenter, en fin de compte, d’être lauréat de ce budget participatif.
L’un de ces comptoirs a eu lieu au Lieu AutoGéré de Liévin, l’occasion de rencontrer des personnes qui se lancent dans des activités associatives ou alternatives à l’économie capitaliste.