Dans le cadre de nos ateliers radiophoniques, nous avons réalisé une formation et produit une émission de radio au centre social d’Annay sous Lens, une émission qui mêle sujet d’actualité et de société. Au programme :
un micro-trottoir sur le confinement
une interview sur le dispositif de la CALL sur la question des déchets domestiques
un micro-trottoir sur l’épanouissement au travail
une recette de gâteau marbré
une interview sur la 5G
une autre sur l’association Brisons les silences, osons ! qui vient en aide aux victimes de violences conjugales
et un horoscope.
Cette émission a été réalisée par Frédérique, Nadine, Alain, Jean-François, Stéphanie, Cathy, Delphine, Vincent, Frédéric, Peggy et Luc.
Au vu de la situation de crise économique et de l’augmentation du chômage, mais aussi de la politique de subvention d’État des entreprises privées sans exiger de contreparties, plusieurs organisations politiques locales se sont constitués en Comité pour l’Unité pour l’Interdiction des Licenciements.
Nous avons rencontré plusieurs membres du C.U.P.I.L lors d’une conférence de presse donné le 25 août à Arras.
Après une deuxième journée de grève au McDonald’s de Fouquières-les-Béthune, les négociations entre les salarié.es et la direction sont toujours au point mort. Nous avons rencontré Ericka et Anthony pour parler de leurs revendications, des conditions de travail, de la réalité économique d’une franchise du fast-food américain.
Durant le mois d’août, les jeunes du CAJ Léo Lagrange ont réalisé des ateliers radios avec Micros-rebelles. Elles et ils ont réalisé une émission dans les conditions du direct. Au programme : les différentes formes de violence (conjugales, économiques, physiques, verbales, …), et un débat philosophique sur le concept de liberté.
Ces ateliers rassemblent des habitant-es de Loison-sous-Lens, des hommes et des femmes, des adultes, des jeune et enfant (une mamie et sa petite-fille, un papa et sa fille adolescente).
Ces ateliers ont permis aux participant-es de réaliser des chroniques, des interviews, des micro-trottoirs, seul-e, ou par groupe. Ils et elles ont pu se familiariser avec les techniques radiophoniques, aussi bien avec des enregistreurs nomades qu’en studio.
On trouvera ci-dessous l’émission finale, enregistrée en studio mobile à la salle Cuvelier de Loison-sous-Lens. Cette émission reprend des reportages, interviews, ou encore micro-trottoirs réalisés en amont, ainsi que des échanges collectifs en direct. Parmi les thématiques abordées :
la colombophilie
le club de gym
les associations loisonnaises : présentation et interview de Mme Wille, adjointe au Maire
le retour du RC Lens en Ligue 1
le gaspillage alimentaire
la vie en foyer pour mineurs
Et devant les micros : Aïcha, Audrey, Cassandra, Cécilia, Frédéric, Jean-Marie, José et Magalie
Ci-dessous, la restitution des ateliers réalisés en partenariat avec le centre de loisirs Jean Macé de Lens, durant le mois d’août 2020.
Durant toute la durée du centre, les enfants, de 6 à 11 ans, ont mis en œuvre des activités autour de la thématique du village gaulois. Il était donc naturel que nos ateliers radiophoniques débouchent sur la création d’une radio intitulée Radio Gaulois…
Durant ce mois de juillet 2020, Micros-rebelles encadre plusieurs ateliers radiophoniques en centres de loisirs.
Au programme :
enregistrements avec enregistreurs nomades
enregistrements en studio (studio fixe, à Micros-rebelles, ou studio mobile, au sein des centres)
jeux de rôle
bruitages
docus sonores
fictions sonores
revue de presse radiophonique
éducation aux médias et à l’information
ateliers philo
…
Ces ateliers concernent des enfants de 4 à 12 ans, et des jeunes de 13 à 17 ans.
On trouvera ci-dessous, à titre d’exemple, des fictions radiophoniques réalisées par des enfants de 4 à 11 ans, et un autoportrait sonore réalisé par des enfants de 4 ans.
Ces réalisations ont été mises en œuvre à Micros-rebelles, par des enfants des centres de la ville de Lens.
Podcasting
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Fatoumata est une jeune guinéenne « mineure non accompagnée ». Elle vient d’obtenir le bac au lycée de Wingles, avec 17 l’an dernier à l’oral du bac français, et est admise en BTS à Arras. Ses deux jeunes frère et sœur sont également scolarisés. Orpheline, confiée avec eux à un oncle qui les a employés comme domestiques, Fatoumata a été mariée à 15 ans sous la menace à un homme de 67 ans. Elle a fui son pays avec son frère et sa soeur.
Elle aura 18 ans le 24 août et vient de recevoir l’avis de l’Ofpra lui refusant de rester en France. Au lycée, c’est la consternation.
L’Ofpra lui reproche de ne pas apporter suffisamment de preuves des sévices vécus, de produire un récit moult fois entendu. Sans doute notre administration n’a-t-elle pas encore réalisé que les violences subies par les femmes sont moult fois vécues à l’identique.
Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes et l’aide aux victimes est « une grande cause nationale », va-t-on les réserver à celles que le hasard a fait naître sur notre territoire ?
Fatoumata nous a accordé un long entretien, que nous vous proposons ci-dessous, en podcast et en téléchargement.
Au préalable, nous avons reçu, en studio, 2 enseignantes de Fatoumata. Elles se mobilisent pour que Fatoumata reste en France.
S’radio a réalisé sa première émission. Animée par des jeunes du Club Ado de la ville de Sallaumines, on y parle de différents sujets d’actualité ou de société. Aujourd’hui : l’écologie à Sallaumines, la politique de la ville en faveur de la jeunesse, mais aussi le problème des discriminations, notamment le racisme en France.
