Toujours dans le Jura, nous sommes devant l’usine SKF de Perrigny, près de Lons-le-Saunier. La semaine dernière, la direction a annoncé plus de 100 licenciements.
Ce mardi 22 septembre, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est sur place, et rencontre les salarié-es et la direction.
Nous nous entretenons avec lui, autour des questions ci-dessous.
La classe capitaliste mène la guerre sociale. Jamais la question des profits des actionnaires n’est évoquée, alors que les entreprises qui licencient ont parfois des décennies de profits derrières elles. Comment visibiliser ces différents aspects ?
Sur quels grands axes développer les luttes :
blocage des dividendes des actionnaires ?
reconquête d’une assurance chômage robuste ?
réduction du temps de travail avec embauches correspondantes ?
réquisition, reconversion, autogestion des entreprises qui ferment ?
droit de veto des travailleurs et travailleuses ?
Comment créer un rapport de force ? Ce qu’a montré le mouvement débuté le 5 décembre, c’est que plus une grève est préparée, plus elle a de chances de durer et d’être forte…
comment préparer un mouvement à la hauteur des enjeux, qui puisse être le point de départ d’une large riposte ?
Nous avions précédemment tendu le micro à Pierre Rose du Collectif ACCAD, sur les questions et les risques (sanitaires, biologiques, politiques) que posent la 5G.
Nous lui redonnons la parole aujourd’hui, à l’heure où la mobilisation prend de l’ampleur, pour qu’il nous communique des informations sur ces mobilisations et sur les ressources dont nous disposons pour mieux connaître les enjeux autour de cette nouvelle technologie de télécommunication.
Le 17 septembre, journée de grèves et de manifestations, nous étions à Lille, dans le cortège des manifestant.es. Nous donnons la parole à Nicole du Collectif des Sans-Papiers 59, à Christine, infirmière et à une gilet jaune.
Toujours de passage dans le Jura, nous participons au rassemblement organisé à Lons-le Saunier. Le Jura n’est bien évidemment pas épargné par la casse sociale et la vague de licenciements qui frappe de nombreuses entreprises. Après Jacob Delafon à Dôle Damparis (151 licenciements), auquel nous avons consacré un reportage, on vient tout juste d’apprendre que c’est l’usine SKF, à Perrigny, près de Lons-le-Saunier, qui licencie 110 travailleuses et travailleurs.
Nous donnons la parole à quelques manifestant-es, dans le cortège de Lons-le-Saunier, durant cette journée nationale de mobilisation.
Nous sommes de nouveau à Sokodé, au Togo, à l’occasion d’un échange avec Mathilde Huguet, de l’ONG PAFED, concernant les droits des femmes et des enfants.
Nous revenons dans Éc(h)onomie sur le dernier ouvrage de Benoît Borrits, Virer les actionnaires, pourquoi et comment s’en passer ? (Syllepse, 2020)
Une chronique qui esquisse les pistes explorer dans ce livre pour répondre à ces questions.
À Douvrin dans le bassin minier, une Gigafactory, une usine de production de batterie de voiture électrique, doit voir le jour d’ici 2023. On promet ici, tout en valorisant la transition énergétique, des créations d’emplois. Sauf, que ce renouveau de l’industrie locale se fait en majeure partie avec de l’argent public au profit d’entreprises privées, Peugeot et Total, sans conditions, ni contreparties. On en parle avec Régis Scheenaert, ouvrier de fabrication à PSA Douvrin, militant CGT.
Qui n’a jamais posé ses fesses sur un WC Jacob Delafon ? Qui n’a pas eu l’occasion de se nettoyer les mains dans un lavabo, une vasque Jacob Delafon ?
Jacob Delafon c’est en effet une marque mondialement connue, qui fabrique des éléments en céramique depuis 1889, au sein de l’usine de Belvoye Damparis, dans le Jura, employant 151 salarié-es.
Le groupe Kohler, propriétaire de Jacob Delafon depuis 1986, a annoncé la fermeture de l’usine de Damparis, ainsi que d’un autre de ses sites, à Reims. Au total, 180 emplois sont concernés. Dès le lendemain de l’annonce, les salarié-es se sont majoritairement mis en grève, montrant ainsi leur volonté de se battre contre la fermeture de leur usine.
De passage dans le Jura, nous donnons la parole à des travailleuse et travailleur, militant-es syndicalistes CGT de l’usine, ainsi qu’à d’autres travailleurs du groupe Kohler, investis syndicalement à la CGT, au niveau de l’ensemble du groupe.