A l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, Les artisans du répertoire (émission réalisée par François de Radio PFM) se proposent de consacrer deux émissions aux chansons qui fleurirent autour de cet évènement.
Après une première émission, Paul et Jacqueline continuent leur mise en perspective des chansons de La Commune avec le déroulement des événements et en particulier de la sanglante répression.
Au delà, ils montrent que cet épisode a été une source d’inspiration pour des artistes plus proches de nous comme Jean Ferrat et Jean-Roger Caussimon.
La chronique d’aujourd’hui vous propose de revenir sur ce bouillonnement politique sous l’angle de la démarche politique à visée démocratique qui a donné lieu à l’Assemblée de la Commune. En effet, on connaît au mot « Commune » une double acception. Il peut d’une part s’appliquer à l’ensemble du mouvement révolutionnaire parisien qui s’est déroulé en 1871 de la mi-mars à la fin de la semaine sanglante, le 28 mai. D’autre part, il qualifie l’Assemblée élue le 26 mars par la population parisienne.
C’est à cet aspect, et surtout au processus d’organisation politique de cette Assemblée communale – organe à la fois législatif et exécutif – que nous allons nous intéresser succinctement aujourd’hui. Puis, nous ouvrirons quelques pistes de réflexion philosophiques sur les courants politiques démocratiques qu’a inspiré La Commune : démocratie des conseils, conseillisme, communalisme, ou municipalisme libertaire : Quelles sont les conditions d’une organisation démocratique du pouvoir ? Quelle est la différence entre République et Démocratie ? (questions essentielles en ce contexte où l’on confond -volontairement ou non – les deux notions, entendant de toutes parts que la république française est une démocratie, assistant même au triste spectacle de ses dirigeants célébrant dans le même temps le « grand » Napoléon).
Nous avions interviewé William Acker, voyageur militant et juriste l’année dernière lors d’un reportage sur les conditions de vie des voyageur.euse.s (La fin du voyage). Cette fois-ci, dans le cadre du 20ème Salon du livre d’expression populaire et critique sociale de Colères du présent sur le thème Nos mondes sauvages, et à l’occasion de la sortie de son livre Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil (Éd. du Commun), nous avons pu approfondir le problème du racisme environnemental que subissent les dit « gens du voyage ».
Au programme cette semaine, dans l’ordre, l’agenda des luttes et mobilisations avec une lumière mise sur le 1er mai, puis nous vous proposons de revenir sur la réforme de l’assurance chômage avec un extrait du reportage réalisé par Luc lors de la manifestation à Lille le 23 avril dernier, nous écouterons ensuite la revue critique d’actualité de Luc, la chronique historique hebdomadaire de Lucien sur la Commune de Paris de 1871, un reportage réalisé par Didier des OC62 sur la lutte contre Tropicalia. Et enfin nous terminerons notre émission par une interview réalisée par Roxane d’un membre du collectif Migraction 59 qui nous parle des enjeux de cette association.
Rebaptisé Toxicalia, lors de cette 3ème journée d’action contre la réintoxication du monde, le 17 avril, le projet de serre tropical sur la côte d’Opale, continue de susciter incompréhension et colère.
Pour rappel Tropicalia, c’est une serre de 20 000m2 à 28 degrés toute l’année, 9 hectares de terre agricole voués à disparaître, 500 000 visiteurs prévus chaque année, un parking de 630 places, 54 millions d’euros d’investissement dont une partie d’argent public, un non sens pour le collectif Non à Tropicalia.
Selon l’Unedic, la réforme de l’assurance chômage devrait, dès sa première année d’application, pénaliser 1,15 million d’allocataires et faire diminuer les allocations de 17% en moyenne. D’un autre côté, le nombre de chomeur.euse.s a grimpé de 8,1 % en 2020. Le gouvernement maintient néanmoins l’application, au 1er juillet prochain, des nouvelles modalités de sa réforme. Vendredi 23 avril, à l’initiative des interluttant.es et des syndicats, une manifestation nationale a lancé le mouvement social contre cette réforme. Nous étions à Lille.