Septembre 2019…. c’est la rentrée sociale, avec un agenda chargé :
- mercredi 11 septembre : mobilisation dans les hopitaux publics et privés, et notamment les urgences, et manifestation à Paris
- vendredi 13 : grèves et rassemblements à la RATP, pour une journée noire sans transports
- lundi 16 : mobilisation du collectif SOS retraites, avec avocats, médecins, infirmier-es, kiné, orthophonistes et également pilotes, hotesses et stewarts
- jeudi 19 : grève à EDF, contre le projet Hercule de réorganisation de l’entreprise
- vendredi 20 et samedi 21 : manifs pour le climat
- samedi 21 : manifestation Force ouvrière à Paris, contre la réforme des retraites
- mardi 24 : toujours contre la réforme des retraites, cette fois à l’appel de la CGT
- et puis : mobilisations des pompiers, en septembre-octobre, mobilisations des Gilets Jaunes
- et puis encore : les enseignant-es annoncent leur engagement contre la réforme du lycée, celle des retraites, et pour une revalorisation salariale
Tout ça peut sembler tout à fait encourageant, mais on devine le gros souci qu’il y a derrière ces mobilisations de rentrée. C’est la dispersion, sous forme de journées éparpillées, sans véritable cohérence. Le tout alors qu’on n’a jamais autant parlé de convergences des luttes !
De là, la réaction d’un certain nombre de militant-es syndicalistes, par exemple de SUS Solidaires, ou encore de Gilets jaunes, ou de militant-es associatifs ou autogestionnaires, qui ont lancé un appel pour « une rentrée en résistances » (voir le texte de cet appel en bas de page), avec une manifestation samedi 7 septembre, à Lille, et une semaine d’action du 20 au 27 septembre.
Micros-rebelles était présente à Lille, lors de cette manifestation du 7 septembre. Une bonne occasion de prendre la température…
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