À partir d’une enquête sur le mouvement coopératif, Benoît Borrits propose de penser un au-delà à la propriété productive, qu’elle soit privée/capitaliste ou collective. Il montre que, jusqu’ici, deux grandes formes de propriété collective ont été expérimentées : la coopérative et l’étatisation des moyens de production. Ces 2 formes ont été un échec.
Par ailleurs, le XXe siècle a été porteur d’innovations qui permettent d’envisager la disparition de la notion de propriété productive.
Le prolongement de ces innovations permet de relativiser la notion même de propriété et d’envisager que travailleurs et usagers d’une unité de production puissent avoir sur elle un droit de codirection. L’unité productive devient ainsi un commun, dont l’articulation avec d’autres communs permet d’envisager la disparition totale de la propriété productive.
Voilà ce qu’en dit la quatrième de couverture. Pour en savoir plus, écoutez l’entrevue avec son auteur dans nos studios.