A peine l’année avait-elle démarrée,
A peine avaient-elles et ils eu le temps de se souhaiter un bon début d’année que le cauchemard, à Calais, a recommencé.
Dimanche 02 janvier 2022, la préfécture du Pas de Calais n’a pas hésité à mener une nouvelle opération d’expulsion
Des membres de l’équipe de l’auberge des migrants et de Human Rights Observers s’étaient rendue.s sur par place pour constater et témoigner des dégâts observés et des actes de violence sur les objets personnels et sur les corps des résidents du lieu de vie nommé le « Old Lidl »
En effet, Human Rights Observers (HRO) qui est né en 2017 après le démantèlement de la “Jungle”, a été fondé en tant qu’organe d’observation, de récolte de données et d’analyse de l’état des droits humains des personnes éxilé-e-s à Calais, à Grande-Synthe et à Dunkerque.
L’équipe HRO est inter-associative, elle s’est constituée à la demande de certaines communautés d’exilé.e.s à Calais qui souhaitaient une présence de bénévoles sur le terrain la nuit et pendant les expulsions du fait des nombreux témoignages de violences.
Son fonctionnement se rapproche de la méthode copwatching, littéralement « surveillance de la police » : il s’agit d’être présent autant que possible lors des contrôles de police et des expulsions et de documenter les opérations de police.
Chaque jour, des équipes de HRO sont sur le terrain pour documenter et surveiller toutes les violations des droits de l’homme contre ces populations. Saisie des affaires personnelles, destruction des douches, des abris, opération d’expulsions toute les 48h, intimidation, entrave des maraudes, violences verbales et physiques …
Dans l’interview ci-dessous, Nancya revient sur les événements de dimanche 2 janvier ainsi que sur les conditions quotidiennes de tensions qui existent à Calais.
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A savoir: Le jour même de l’interview, une nouvelle série d’expulsions a eu lieu.
Illustration: Unsplash