Comme chaque semaine, le collectif CSP 59 donne rendez vous à toutes icelles et iceux qui souhaitent apporter leur soutien à la revendication de la régularisation des sans – papiers – procédure essentielle pour avoir une existence juridique.
Cette semaine, la présence de la délégation zapatiste ainsi que de la fanfare de lutte aux côtés des sans-papiers a apporté un peu de visibilité supplémentaire à cet événement hebdomadaire.
Les 25 et 26 octobre se sont déroulées à Avion des rencontres autour de la pédagogie des opprimé-es et de Paolo Freire, organisées par l’AFERTES, centre de formation au travail social, Les ami-es de Mandela, association avionnaise d’éducation populaire au numérique, Solillers, maison pour toustes de Lillers et Intermède Robinson, mouvement de pédagogie sociale dans Essone. Micros-rebelles a assisté aux différents exposés et discussions ainsi qu’aux ateliers pratiques de partages et de découvertes d’expériences. Nous avons demandé au sociologue Jessy Cormont de revenir sur sa présentation de Paolo Freire, grande figure internationale de la pédagogie des opprimé-es.
Connaissez vous les enjeux liés à la méthanisation ?
Parmi les incohérences d’une transition écologique qui passe par des moyens industriels dépendants d’une logique économique capitaliste classique, le procédé chimique de la méthanisation présente des risques importants pour la fertilité future des sols, pour la qualité de l’eau jusqu’aux nappes phréatiques et pour la santé des riverains.
Ce jour, Gérard, membre du collectif « non à la méthanisation à Bailleul » était de retour à Micros-rebelles : pour annoncer la tenue d’une conférence qui aura lieu le 5 novembre prochain à 18h30 dans la salle des fêtes de Bailleul. Cette conférence de Lydia et Claude Bourguignon, ingénieurs agronomes portera sur la vie des sols, le processus de la méthanisation, ses conséquences et ses dérives.
Écouter l’interview :
Pour la télécharger dans son intégralité : Cliquez ici
Pour écouter l’interview précédente de Gérard, accompagné de son épouse Cécile Chombard, dans laquelle ils abordent d’autres aspects et détails à propos de la méthanisation : c’est ici.
Et, pour vous inscrire à la conférence de Lydia et Claude Bourguignon : cliquez ici
Pour s’informer sur la venue de la délégation zapatiste, une soirée est organisée par les camarades du syndicat CNT de Lille Samedi 23 octobre 2021. Projections de films courts sur l’histoire de ce mouvement, sur ses luttes, ses victoires et les contraintes qu’ils et elles rencontrent au Chiapas.
Adresse : local de la CNT de Lille 32 rue d’Arras, à partir de 19h
Prix libre en soutien au voyage pour la vie
La Z.A.L.I.G: Zone d’accueil des luttes intergalactiques
Sortie de résidence au 9/9 bis à Oignies : le collectif F71 y était en cours de création du spectacle Le dernier voyage (Aquarius). Une pièce écrite à partir de témoignages de rescapé.e.s et de sauveteur.euse.s du dernier voyage de l’Aquarius, navire humanitaire au secours d’éxilé.e.s en mer Méditerranée, en juin 2018.
Nous avons rencontré Lucie Nicolas, metteur en scène
Dimanche 17 octobre 2021, 60 ans jour pour jour après le massacre d’Algérien-nes dans la Seine par la police française, se jouait le spectacle de théâtre Oued Kiss de la compagnie Nomade, écrit et interprété par Abdel et Nordine Baraka et mis en scène par Jean-Maurice Boudeulle.
Deux heures d’une qualité incroyable autour du personnage de Ahmed Baraka, le père, et de son histoire de mineur immigré dans la grande histoire coloniale. Le tout avec un humour implacable.
Prochaines dates : le 22 octobre au théatre de Saint Omer : Festival Méli’scène et le 27 novembre au théâtre du Prato.
Lors du 3ème Jardins en scène organisé par La Pluie d’Oiseaux, dans le jardin d’Édith Henri, le collectif Futur Antérieur a proposé La kermesse du futur. Le monde d’après, maintenant ! Un moment festif pour réfléchir au monde de demain, une approche originale de la collapsologie, une nouvelle forme de mise en scène de nos peurs partagées face à l’effondrement : Les « petits » gestes éco-citoyens ne suffisent pas, il faut passer à une autre échelle, collective, territoriale. Les études des experts restent dans les placards. N’ayons pas peur de bousculer un peu tout ça. L’expérience, l’immersion et le récit sont nécessaires pour s’approprier ces enjeux complexes. C’est pourquoi nous développons nos propres outils de sensibilisation, de partage et de création.
Didier était présent lors de cette kermesse alternative, il a rencontré le collectif.
Ce mardi 5 octobre, la manifestation interprofessionnelle était organisée sur les bases suivantes :
combattre l’assurance chomage
défendre les retraites
augmenter les salaires
Micros-rebelles était à Lens, où la manifestation s’est déroulée sous une pluie battante.
Nous avons tendu notre micro aux salarié-es manifestant-es, avec une préoccupation : comment ils et elles imaginent combattre les nombreuses attaques patronales et gouvernementales et ancrer localement un mouvement social sapé par les confinements successifs ?
Alors que la réalité de de la lutte de classe se traduit aujourd’hui d’un côté par l’augmentation des licenciements et de l’autre par des dividendes records, d’un côté par le déclassement social et de l’autre par l’explosion de la richesse des capitalistes, il nous a semblé important de comprendre comment les salarié-es imaginent amorcer un véritable rapport de force et mettre en œuvre la voie d’une contre-offensive du monde du travail.
On constatera, à l’écoute de notre reportage, que le constat des inégalités et de l’exploitation est parfaitement posé, mais que, à l’opposé, les questions de l’organisation concrète de la riposte n’apparaissent que très faiblement.
« Organisons-nous ! Manuel critique », c’est le livre écrit par Adeline de Lépinay, aux éditions Hors d’atteinte. Un livre riche qu’elle est venue présenter au LAG, ce samedi 2 octobre 2021, à l’occasion d’une rencontre-débat sur le thème « Les contradictions qui traversent l’organisation collective ».
À l’issue de cette rencontre-débat, nous avons reçu Adeline en studio, pour un bel échange concernant ces questions.
À noter : à partir de la 50ème minute, nous donnons la parole à Paul Masson, qui a réalisé la synthèse de la rencontre-débat.